Évacuer / limiter le traumatisme de la suspension
■ La notion d’effet de traumatisme de la suspension (choc orthostatique de suspension ou syndrome de suspension du harnais) apparaît après une chute et est amplifié lorsque le porteur du harnais reste suspendu et inerte.
Dès l’arrêt de la chute, les sangles du harnais exercent une pression importante sur le corps, qui s’accentue au niveau des jambes, du bassin et du torse et réduit la circulation sanguine normale, réduisant ainsi le flux de sang oxygéné vers les poumons, le cœur et le cerveau. Ce manque d’oxygène endommage rapidement les organes vitaux, et une situation potentiellement fatale s’en suit : accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, etc... Aucune durée précise ne peut être indiquée concernant l’évolution d’un traumatisme de suspension dans le temps ; cependant, les études concordent pour suggérer qu’un risque grave, voire mortel, apparaîtrait en seulement quelques minutes. Une intervention rapide est donc nécessaire.
Afin de remédier à toute éventualité de chute et ses conséquences, il convient donc d’établir avant tout intervention un plan de sauvetage pour évacuer rapidement un équipier blessé.
A défaut, et dans le cas ou l’équipier consécutivement à une chute est conscient, le harnais antichute devrait être équipé d’une sangle anti-traumatisme spécialement conçue pour l’aider à soulager les effets négatifs du traumatisme de la suspension et lui permettre de maintenir une bonne circulation sanguine dans ses jambes. Ce dispositif compact et léger assure de prolonger le temps de suspension tout en préservant la santé, en attendant que les secours interviennent.
